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Histoire

Origine

La sophrologie est créée dans les années 60 par Alfonso Caycedo, neuropsychiatre colombien exerçant en Espagne. Elle naît de son intention de trouver une alternative aux traitements pratiqués à cette époque en psychiatrie sur les patients psychotiques : enfermement, comas insuliniques, électrochocs… Le Dr Caycedo a la volonté de les rendre acteurs. Il étudie la conscience, ses différents états et les moyens permettant de la modifier dans un but thérapeutique. Il voyage plusieurs années en Inde, au Tibet, au Japon et élabore la méthode en s’appuyant sur son savoir de médecin en neurologie et psychiatrie conjugué à ces savoirs ancestraux que sont le zen, le yoga et le bouddhisme tibétain. L’hypnose, premier outil exploré dans sa démarche, la psychologie et la phénoménologie inspirent également fortement sa méthode. La sophrologie s’enrichit sur des décennies, revêtant une dimension de plus en plus existentielle en réponse à un monde qui, selon le Dr Caycedo, est en crise de valeur et d’identité.

Quelle reconnaissance, qu’en dit la science ?

La sophrologie a été reconnue comme soin de support dans le dernier Plan Cancer 2014-2019 mis en place par le gouvernement. Si elle est de plus en plus présente, du monde de l’entreprise aux milieux de la santé jusqu’aux sphères sportives, politiques et artistiques et que ses mérites sont souvent publiquement vantés, il n’existe pourtant aujourd’hui aucune étude méthodologiquement rigoureuse portant sur ses bienfaits.

Cependant, grand nombre de techniques employées en sophrologie ont fait l’objet d’études scientifiques. Les effets physiologiques de la méditation ont été étudiés au début des années 80, démontrant qu’elle avait des effets réparateurs sur un ensemble de conditions chroniques telles que les problèmes cardiovasculaires, respiratoires, les allergies cutanées, l’hypertension, la dépression, l’infertilité, l’insomnie, etc… La cohérence cardiaque, méthode de respiration dont les bienfaits sont scientifiquement prouvés également, induit un état naturel d’équilibre physique, physiologique et mental. Les effets sont immédiats après une session de 5 minutes : chute du cortisol, l’hormone du stress, permettant une baisse de l’anxiété et une meilleure régulation des émotions, augmentation de l’immunité, de la DHEA surnommée « hormone de jeunesse », baisse de l’hypertension artérielle et augmentation des ondes alpha cérébrales (concentration, apprentissage, mémoire). En 2014, le Fédération Française de Cardiologie propulse cette technique à la 1ère place des 10 règles d’or pour réduire le stress et ses conséquences sur les risques cardio-vasculaires. La respiration abdominale, la pensée positive… autant de « facettes piliers » de la sophrologie qui ont fait leur preuve.